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Cours	commun	de	Résidanat	Aout	2020	 18
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               N° Validation : 0824202039

               TDM  avec  opacification  aux  hydrosolubles  montre  une  fuite  médiastinale  du  produit  de

               contraste.
                          ü  Compressions extrinsèques : rares

               Adénopathie tuberculeuse, mal de Pott, Ostéophyte cervical, goitre plongeant compressif, thymome,
               fibrose médiatisnale.

               Anévrysme  aortique,  hypertrophie  auriculaire  gauche  ou  anomalie  artérielle  telle  que  « dysphagia
               lusoria » :  C’est  une  artère  sous-clavière  droite  aberrante  qui  est  une  malformation  de  la  crosse
               aortique et qui comprime la paroi postérieure de l’œsophage. Cette anomalie anatomique est souvent
               asymptomatique mais peut devenir responsable d’une dysphagie surtout après 40 ans.



               2.1.3. Les Œsophagites non sténosantes :

                          ü  Œsophagite peptique :

               Conséquence habituelle du reflux gastro-œsophagien, son diagnostic repose sur l’endoscopie

               qui met en évidence des ulcérations/érosions au niveau de la jonction oeso-gastrique remontant
               plus au moins haut sur l’œsophage.


                          ü  Œsophagite médicamenteuse :

               L’œsophagite médicamenteuse est provoquée par le contact prolongé d'un médicament avec la
               muqueuse œsophagienne. Plus de 100 médicaments peuvent être responsables de cette affection

               comme  des  antibiotiques  surtout  doxycycline,  l’aspirine  et  les  anti-inflammatoires,  les
               biphosphonates, chlorure de potassium...

               Le  diagnostic  doit  être  évoqué  devant  une  symptomatologie  d'apparition  récente,  souvent
               d'installation brutale, associant douleurs rétrosternales à type de brûlure et odynophagie, chez

               0un patient prenant un traitement per os depuis peu de temps (une semaine).

               Le diagnostic est fait par la réalisation d’une FOGD qui permet d’éliminer d’autres lésions.
               L'endoscopie  met  en  évidence  une  ou  plusieurs  ulcérations  œsophagiennes,  plus  ou  moins

               creusantes, voire une sténose, dont le caractère suspendu et la localisation au niveau du tiers

               moyen de l'œsophage sont évocateurs de l'origine médicamenteuse.
               L'évolution  de  ces  œsophagites  est  le  plus  souvent  favorable  à  l’arrêt  du  médicament,  les

               complications à type de perforation, de sténose ou d'hémorragie étant rares.


                          ü  Œsophagites infectieuses :
               - Œsophagites mycotique :
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